mercredi 9 juillet 2008

Le procès et les réponses attendues des membres du CCE et CE, représentants officiels des salariés dont ils ont la responsabilité.



Nous ne savons que penser de l'irresponsabilité de certaines personnes en charge d'autres par le pouvoir électoral, car les élues du CE et les élus du CCE ont des responsabilités et ne se montrent plus aussi prolixes, vertueux et conseilleurs comme ils se sont montrés il y a un an. L'orgueil est-il cassé et penauds, ils n'osent plus pointer leur nez? Pour certain(e)s, vous êtes en droit de vous demander s'ils en ont jamais eu, nous en convenons bien volontiers. Pour les autres, l'amande est amère mais guérisseuse.
L'eau coule sous les ponts, chacun tire la couverture à soi, la mémoire s'efface et chacun voit midi à sa porte.
Pour autant, il y a eu un procès du CCE contre la direction et le TGI d'Evry a tranché en faveur de la direction de Planète Saturn. Il semblerait que cette dernière ait licencié dans les règles ses employés.
Il est certain qu'à la relecture de toutes les pages de ce blog, on croit rêver au vu de toutes les difficultés évoquées et des documents émis à l'encontre de la direction par la DDTE, des soutiens des élus politiques, etc...
Nous ne publions pas le résultat du procès que vous pourrez trouver sur le site syndical du CCE de Planète Saturn en vous identifiant.
Nous attendions comme vous tous, sur ce site et sur les mails personnels des ex-salariés quelques informations de la part des élues du CE et du CCE, mais à part un mail du secrétaire du CCE informant du lien du procès sur le site syndical, aucune autre communication, ni commentaire.
C'est normal, ce sont les vacances maintenant et le prix du baril flambe! alors...
Que penser?
Pour notre part, rien.
"Les chiens aboient et la caravane passe"...
ou bien encore et plus surement:
"Lorsque tu n'arrives pas à faire tomber ton ennemi, détends-toi, assieds-toi, et attends tranquillement de voir son corps passer sur le fleuve"...

Il faut au moins ça pour relancer les commentaires des esprits futés qui s'ennuient au travail.

Cordialement à tous les lecteurs.

mercredi 16 avril 2008

LENTEURS ADMINISTRATIVES

De la lenteur administrative ou celle de la poste ... l'une ou les deux font défaut et montrent si besoin était que tout ne va pas aussi vite qu'on pourrait le croire, mais "patience et longueur de temps..."
Pour les informations officielles, les courriers étant nécessaires vous comprendrez que nous sommes obligés d'attendre pour vous informer.
Cordialement à tous.

mercredi 12 mars 2008

LE JOUR "J" APPROCHE



Plus que quelques coups de rames et le jour "J" nous dévoilera l'avis du TGI.

lundi 11 février 2008

FO - LA REPUBLIQUE DU 28-01 - TGI EVRY

FO soutient les salariés licenciés de PLANETE SATURN

Licenciements chez Planète Saturn

Les défenseurs des salariés marquent des points
Lundi, le juge du tribunal de grande instance d'Evry n'a pas tergiversé. Malgré la demande de l'avocat de la direction du Planète saturn d'un nouveau report : le tribunal rendra sa décision le 17 mars.
On se souvient que le 17 décembre dernier, la direction du groupe allemand avait obtenu un report au motif du manque de pièces dans le dossier.
Le Comité d'Entreprise et le syndicat FO avaient en effet, déposé plainte pour licenciements abusifs des salariés des magasins de Villiers-en-Bière, Lomme (Nord), et Bordeaux-les-Quais (Gironde), et vice de forme dans la procédure.
En septembre dernier, après quatre mois d'incertitude sur leur avenir professionnel, la soixantaine de salariés du magasin Planète Saturn de Villiers avait été licenciée dans des conditions sommaires. "La direction du travail d'Evry avait constaté que le plan de sauvegarde de l'emploi n'était pas finalisé et qu'il y avait un délit d'entrave", précise un membre du comité d'entreprise.
La décision du tribunal d'Evry le 17 mars sera l'enjeu de taille puisque les salariés licenciés pourraient être réintégrés comme le demandent les avocats de FO et du Comité d'Entreprise.
Lundi dernier, ils ont dénoncé auprès du juge le fait que la fermeture de Planète Saturne de Villiers-en-Bière n'a jamais été préalablement annoncée à la soixantaine de salariés.
A.D.

Paru dans La République du 28-01-2008

La source : http://focommerce91.over-blog.com/article-16541546.html
autre lien sur le même sujet: http://focommerce91.over-blog.com/article-10967064.html

COMPTE RENDU DU TGI PAR LE DP TITULAIRE

Bonjour à tous.
Comme vous le savez nous avons été contraint de retirer le premier compte rendu pour ne pas nuire à un "ex-salarié".
Et bien nous faisons paraitre une autre version reprenant l'élément de témoignage de ce que nous avons vécu.
Le 21.01.2008, se déroulait à Evry, l'audience concernant la fermeture des trois magasins Lomme, Bordeaux et Villiers, ainsi que la dénonciation de la procédure de licenciement ( PSE non finalisé, frappe d'une carence de la DDTE.)
Nous nous sommes donc présentés au tribunal d'Evry à 14 h, pour s'entendre dire qu'une nouvelle demande de report de l'audience avait été déposée par la direction. Demande, rejetée par le tribunal. L'audience a donc pu commencer.
L'avocate du CEE a donc pu entamer sa plaidoirie en reprenant la chronologie des faits qui nous concernent. C'est à dire, la fermeture des magasins (sans consultation préalable des CE ) et dénonçant la manière dont a été menée les débats du PSE.
Elle a démontré, que ces fermetures étaient arbitrairement liées à des fins de baux commerciaux et à une volonté de la direction d'en finir au plus vite, sans tenir compte des obligations du code du travail. Elle a continué en démontrant la manœuvre de la direction concernant les supposés « départs volontaires" en rappelant les documents antidatés et la non-prise en considération des entretiens individuels.
Elle a rappelé, le fait que pour les réunions de CEE, la direction, systématiquement ne donnait pas de réponse et refusait de donner en temps et en heure les documents affairant à ces réunions ( listes des places vacantes, réponse aux demandes de mutation, etc.).
Elle a aussi évoqué, le fait que pour les nouvelles ouvertures de magasin, les embauches se feraient sans nous ( dixit la direction : de nouveaux magasins avec de nouvelles équipes...) Rappeler aussi, par l'avocat, que ces nouveaux magasins faisaient partie du même groupe.
Enfin, rappel aussi à la cour du constat de carence de la DDTE frappant le PSE, ainsi que la résolution du CEE, enjoignant la direction à poursuivre les négociations.
Comme vous le savez la réponse de celle-ci a été de considérer que le PSE était définitif, malgré les directives de l'Inspection du Travail, malgré le fait que tous les points n'avaient pas été finalisés et encore moins abordés.
Pour tout cela, l'avocat du CEE, a demandé la re-négociation du PSE et l'annulation des licenciements.
Ensuite, l'avocat mandaté des syndicats a prit la parole. Plaidoirie plus courte mais toute aussi efficace et concrète. Il a mit en avant un grain de sable, le GPEC.
En effet le GPEC est une mesure qui nous concerne et est obligatoire dans le cas qui nous préoccupe. Et pourtant, cette mesure est resté en l'état ( bizarre... non... Messieurs du siège....). Il a démontré en rappelant les différents articles de la loi ainsi que les jurisprudences concernant ce fait, que le plan social ne peux être validé sans GPEC effective. Et que par là-même, la manœuvre de la direction est nulle et non avenue.
Il demande donc l'annulation du PSE et par voie de conséquence l'annulation des licenciements.
Arrive, alors, l'avocat de la direction......
Son rôle, bien évidemment est de contrer les arguments développés précédemment.
En un mot : tout est de notre faute !!!
Pour lui ou plutôt pour la direction, nous avons tout refusé et en premier lieu toutes les places de reclassement.
Pas un mot sur les nouveaux magasins.
Pas un mot sur le fait que les listes n'étaient pas à jour ( malgré les demandes répétées du CEE )
Pas un mot sur le fait, que des postes n'existaient pas.
Pour les " départs volontaires " juste un... ( "on a commis des maladresses, mais bon....c'est pas nous qui l'avons voulu... on a été obligés..etc" )
N'empêche qu'une notice avait été envoyée au directeurs, avec toutes la procédure a suivre (anti-datage des documents, ex de lettre type etc... ) alors même que les négociations du PSE n'avaient pas commencées. Sachant que ces faux on été constatés par la DDTE, l'ANPE et qu'une information a été faite au plus haut niveau.
Mais c'est sûr, pas un mot sur ce sujet, enfin si..... c'est nous qui les avons obligés à le faire.
Bref,si on l'écoutait, c'est tout juste s'il se demandait pourquoi il était là, vu que tout avait été fait pour nous ...dans la plus stricte légalité et honnêteté... sic...
En fait d'après lui, il était là, à cause d'irréductibles, à cause des syndicats qui contestent tout....
"Je suis là, alors que la majorité des licenciés sont contents de leur sort...."
La fin de sa plaidoirie a été plus qu'ironique en arguant le fait que chaque salarié de base doit connaitre les textes de loi et les jurisprudences par cœur et qu'encore une fois c'était de notre faute si nous étions là. Et à l'écouter, c'est tout juste si les DDTE, les administrations et le Ministère du Travail ne les félicitent pas! On croit rêver...
La conclusion de sa plaidoirie a été que pour cette affaire, certes des maladresses avait été commises par la direction, les ressources humaines et par le service juridique, mais que cela n'était pas bien grave ( excusez du peu..)
DES MALADRESSES!!!!!

Seulement, voilà ! Ce groupe possède tous les services nécessaires pour justement ne pas commettre ces " maladresses "Alors des questions se posent :
- Est-ce aux salariés de base que l'on doit imputer toutes ces " dérives " toutes ces "maladresses " toutes ces fautes qui bafouent le code du travail ? J'oubliais que les salariés doivent connaitre par cœur toutes les lois et qu'il doivent être un service juridique et de ressources humaine à eux seuls....

- Pour le bail de Villiers ( par exemple ) il a été dénoncé avant et sans consultation du CE et du CEE ?
- Où sont passé les postes à pourvoir ?
- Et pourquoi, seulement 9 reclassements ? ( peu, en regard des soit disant efforts déployés)
- Pourquoi, pas de courrier individuel comme le stipule la loi pour avise un salarié et le prévenir qu'un poste s'est libéré pendant sa période de préavis ( je rappel la priorité à l'embauche du PSE ) sachant de plus que ce poste est dans la zone géographique du ou des salariés ( non, on préfère le pourvoir en catimini dans le magasin en faisant fi des résolutions du PSE dit " définitif " )
- Pourquoi les directeurs de magasins font pression pour que leurs membres de CE, ne se présentent pas au CEE et filtre l'information de ces réunions ?
Juste quelques questions, parmi tans d'autres, auxquelles vous ne répondez pas, Monsieur l'avocat, et pour cause...
J'espère que le prochain jugement du 17 mars 2008 apportera la lumière sur la réalité de ses licenciements.
Que le travail du CEE et aussi des ex-salaries, des administrations, leurs représentants et les pièces du dossier dans les mains du tribunal, apporteront justice.
Pour conclure avec un peu d'humour (en espérant n'avoir "froissé" personne) je paraphrase la salutation des gladiateurs
" AVE SATURN !!! NON MORITURI TE SALUTANT "

Morland Jean-Paul
délégué du personnel titulaire de Villiers

mardi 5 février 2008

QELQUES PRECISIONS

C'est avec plaisir que nous communiquons ces informations qui viennent de nous parvenir du CCE, nous demandant de préciser que la CGT attaque aussi le PSE au TGI avec le CCE et que Maître Tamar Katz est l’avocat commun du CCE et de la CGT.

Ceci confirme donc pour ceux qui douteraient, la volonté commune au sein du CCE, de la CGT et des salariés de Planète Saturn de faire entendre leurs droits.
Merci.

samedi 2 février 2008

LA REPUBLIQUE DU 28 JANVIER 2008



Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

L'article se suffit à lui-même, n'est-il point vrai?

mercredi 30 janvier 2008

SANTE, VOUS ETES PLUS PRES

Licenciement économique : un mal qui peut toucher une entreprise en bonne santé
Actualité Juritravail Jeudi 24 Janvier 2008
Plusieurs situations peuvent conduire votre employeur à envisager un licenciement économique : des difficultés économiques, la réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité et la cessation de l’activité de celle-ci notamment. Avant de procéder à un tel licenciement, votre employeur doit mettre en œuvre toutes les mesures en vue de vous reclasser dans un emploi équivalent ou accessible après une formation (article L. 321-1 du Code du travail).
Par ailleurs, dans les entreprises employant au moins 50 salariés, la mise en place préalable d’un plan de sauvegarde de l’emploi (anciennement dénommé plan social) est obligatoire lorsque le licenciement concerne au moins 10 salariés et s’effectue sur une période de 30 jours (article L. 321-4-1 du Code du travail).
Une entreprise peut-elle procéder à un licenciement économique alors qu’elle ne connaît pas, elle-même, de difficultés économiques ?
L’histoire :
Une entreprise française et une entreprise belge appartiennent au même groupe de sociétés et ont le même secteur d’activité. L’entreprise française licencie 20 de ses salariés en raison de graves difficultés économiques subies par l’entreprise belge. Celle-ci a décidé de retirer à la société française « les plans et modèles accordés pour la production de pompes industrielles ». La société française, qui procède aux licenciements économiques, ne connaissait pour sa part aucune difficulté économique et enregistrait même de très bons résultats financiers.
Les salariés licenciés estiment que leur licenciement n’est pas justifié étant donné la bonne santé économique de leur entreprise. Ils saisissent le Conseil de prud’hommes.
Ce que les juges disent :
Les juges rappellent qu’en matière de licenciement économique, les difficultés économiques s’apprécient au niveau du secteur d’activité du groupe de sociétés.
Ces difficultés économiques ne doivent donc pas s’analyser au niveau de l’entreprise qui licencie.
Ainsi, les juges estiment qu’une entreprise en bonne santé financière peut procéder à un licenciement économique si une entreprise du groupe, ayant le même secteur d’activité, connaît pour sa part des difficultés économiques.
Ce qu'il faut retenir:
# Pour être justifié, le licenciement économique doit reposer sur des motifs précis tels que des difficultés économiques.
# Le droit du travail prévoit que dans le cadre d’un groupe de sociétés, les difficultés économiques s’apprécient au niveau de ce groupe et dans la limite du secteur d’activité auquel l’entreprise qui licencie appartient .
# Ainsi, une entreprise financièrement viable peut procéder à un licenciement économique si une entreprise du groupe relevant du même secteur d’activité subit des difficultés économiques.
Ce qu'il faut retenir:
A l’inverse, une entreprise qui connaît des difficultés économiques, mais qui fait partie d’un groupe économiquement prospère, ne peut procéder à un licenciement économique.
Arrêt de la Chambre sociale de la Cour de cassation du 28 novembre 2007 – N° de pourvoi 06-40.489.

Merci à : http://www.juritravail.com/licenciement-economique

samedi 26 janvier 2008

COMPTE RENDU D'AUDIENCE TGI 21 JANVIER

Mesdames et Messieurs
Il semblerait que nous soyons obligés de ne plus publier le "compte rendu de l'audience du 21 janvier" car il se pourrait que ce dernier puisse être "Partisan" et ne reflète pas exactement l'esprit de celle-ci, ou plutôt, ne permette pas une réflexion et un débat serein, pour la partie qu'est la direction ou bien la blesse peut-être. Nous en sommes navrés. Rendez-vous au jugement du 17 Mars.
Les Villiains Petits Canards

lundi 21 janvier 2008

REPONSE LE 17 MARS


"cliquez sur l'image pour l'agrandir"

Convoquée au TGI aujourd'hui, Planète Saturn a plaidé non coupable et l'innocence, à part quelques petites bêtises maladroites dans son action et ses dossiers, de petites maladresses parce qu'il ne sont pas censés tout connaitre en matière de procédure de licenciements, c'est nouveau pour eux, à part ça donc, tout est parfait, pauvre Planète Saturn qui a fait tout ce qu'elle devait faire pour aider ses salariés licenciés qui sont d'ailleurs aujourd'hui très heureux à part une poignée d'irréductibles et vilains grincheux... Le jugement sera rendu le 17 mars et nous attendons incessamment quelques longues lignes de compte rendu du direct au Tribunal par ceux qui ont eu la possibilité d'être présents ... Nous publierons immédiatement celles-ci pour votre information.
cordialement.

dimanche 20 janvier 2008

21 JANVIER 2008



Le 21 janvier 1793 le Roi de France Louis XVI était guillotiné place de la révolution (l'actuelle place de la Concorde à Paris).

Le 21 janvier 2008
Le Président de la République Française rencontrera:
à 11h15
M. Alvaro Uribe, Président de la République de Colombie
à 15h00
Aura un entretien avec M. LEE Hsieng Loong, Premier ministre de Singapour
à 16h30
Aura un entretien avec M. Dominique STRAUSS-KAHN, Directeur général du Fonds monétaire international
à 18h00
Décoration Officier de la Légion d’honneur de Mme Mona CHASSERIO, fondatrice de l’Association « Cœur de Femmes ».
sources: agenda http://www.elysee.fr/actualites/index.php?mode=agenda

Le 21 janvier 2008

à 14h00, le TGI d'Evry statuera sur le "sort" des ex-employés de Planète Saturn et décidera de la validité du PSE de la direction ou non.
De nouvelles têtes tomberont-elles? réponse attendue avec impatience pour les ex-salariés.

mercredi 2 janvier 2008

BONNE ANNEE 2008

Bonne année 2008 ! avec les traditionnels voeux de Santé, Travail et Argent ainsi que Bonheur et Prospérité à tous !