Politique salariale

Merci aux nombreux visiteurs et soutiens que nous enregistrons.

Vous devez tout d'abord savoir qu'il est loin de notre esprit de créer des polémiques stériles... mais notre situation de salariés licenciés pour un «motif économique» est particulièrement contestable.


Notre direction a jugée que trois de ses 22 magasins n'étaient pas rentables. La raison réelle de cette fermeture est en fait liée à la fin des baux commerciaux, ce qui a été démontré le 12 juin par une équation redoutable, présentée par les experts financiers indépendants mandatés par les membres du CCE (conformément aux art. L. 432-1, L. 432-1 bis et L. 432-5 et L. 321-3 ).

Ce qui a fait prendre «conscience» à divers membres du CCE que la fermeture d'autres magasins allait suivre, selon toute la logique d'expertise financière présentée.

En parallèle de cette situation regrettable, la direction juge opportun pour sa politique économique d'ouvrir quatre autres magasins, soit! et pourquoi pas?! pour mille raisons qui peuvent-être défendues et que tous comprendraient si..:

- s'il existait une proposition réelle et sérieuse de privilégier un reclassement de ses salariés, salariés qu'elle invite au contraire à faire signer des départs volontaires (démissions) avec « un maigre chèque-valise », politique de gestion du personnel du groupe «Planète-Saturne-Métro» apparemment déjà controversée. Signatures antidatées et documents contestés par l'ANPE et les ASSEDIC...

- s'il y avait une cohérence de gestion des magasins permettant à tous un réel développement leur donnant les moyens des ambitions médiatiques affichées (interrogez les cadres et vous serez surpris par leur réponses...).

- s'il y avait la volonté d'une prise au sérieux des lois et des conditions de travail de ses salariés. Par exemple le respect des contrats d'embauches (CDD et CDI) et des échanges avec les différents CE et DP et membres du CCE quant à leurs revendications et aux moyens qu'il conviendrait de donner à un CCE digne de ce nom. Entre autre, une formation à la responsabilité de leur fonction, n'oublions pas que ce sont au départ de simples salariés, pas forcément engagés «politiquement», et que leur ambition de base, pour la plupart, est de représenter leurs collègues dans des demandes apparemment simples à la direction locale et d'agrémenter le voyage de fin d'année.

- si on n'oubliait pas les moyens financiers qui vont avec une société qui affiche de monstrueux bénéfices annuels et qui n'a même pas instauré les simples «tickets restaurants» ou «prime de panier». Une société qui n'offre à ses salariés aucun avantage basique familial et semble mépriser ceux qu'elle emploie au smic (à 8,44 € /h Brut depuis le 1er juillet 2007, sur la base des 35h ). plus primes aux vendeurs.

- si elle donnait à un CCE et aux CE la force de formations et de finances nécessaires à la valorisation et aux avantages que pourraient offrir une société de plus de 1.500 employés et permettrait de considérer que cette dernière prend en compte l'existence de ces derniers (sans mauvais jeux de mots...).



Au lieu de ça, des difficultés à se réunir, à avoir un bureau, du matériel informatique digne de ce nom (un comble dans une société qui en vend...) une connexion Internet et Intranet, un site internet dédié aux salariés via le CCE et des ouvrages de textes légaux et de formations dédiés à chacun, etc... une véritable misère que tous ont pu constater.

- si elle offrait à ses salariés (de base et cadres) l'opportunité de se former aux techniques du travail concerné.

- si elle échangeait avec ses directions locales et leurs représentants les informations nécessaires à la compréhension de la politique de gestion de la maison, politique qui dépend aujourd'hui principalement des humeurs de ses actionnaires Allemands (Aie! problèmes diplomatiques en vue?...).

- si elle mettait en place un vrai PSE négocié de manière bi-latérale avec les partenaires des CE et syndicaux (au fait où sont les syndicats?...Aie! problèmes en vue la vérité blesse...) qui loin de lui couter cher lui permettrait au contraire de «gérer» à long terme sa politique d'investissement.

- si elle respectait les rappels et mises en gardes de la DDTE.

- si elle disait « bonjour » tout simplement à ses salariés!...

Vous l'avez compris, à ce jour, seule la justice pourra trancher, dans un dossier où les irrégularités, incompétences, incompréhensions et manques d'informations sont la base de la manipulation orchestrée par la direction, qui applique avec ferveur, le bon vieux dicton «diviser pour mieux régner!».

Toute aide nous est précieuse, vous êtes les bienvenus sur ce blog qui a été créé, dans le seul but de médiatiser notre dossier et de nous défendre, merci.