mardi 24 juillet 2007

MOBILISATION GENERALE




Demain mercredi 25 juillet, réunion préparatoire avec certains membres du CCE et jeudi 26 juillet réunion du CCE pour la suite mais pas la fin du PSE...

Il serait grand temps de remettre en cause les pseudos négociations entamées qui rassurent certains sur des "avancées" et crispent les autres sur le constat du tourniquet...

Demain et après demain, nous demandons aux membres du CCE de reconsidérer leurs réflexions et de remettre à plat leurs propositions pour les objectifs du PSE. Nous leur demandons également de ne pas se laisser culpabiliser sur les demandes normales et fermes pour la défense des salariés (qui leurs font confiance et les ont mandatés!) par une direction manipulatrice.

Il n'est pas de la responsabilité des salariés que leurs magasins soient fermés et que d'autres le soient demain, mais de celle de la direction et de sa "politique" d'expansion et de rentabilité pour ses actionnaires.

Un plan de conquête de part de marché ne peut aujourd'hui se faire sans prendre en compte les salariés qui ne sont pas des mouchoirs à jeter. De tels investissements sur de nouveaux secteurs pour l'ouverture de nouveaux magasins, après en avoir fermé d'autres sur des motifs et critères relevant de la roulette russe, ne peuvent se faire qu'avec l'accord des professionnels concernés, à savoir:
les salariés, les CE, les syndicats, les organismes de formations et de reclassement, l'ANPE, l'ASSEDIC, l'inspection du travail et la DDTE, le ministère du travail... et les repreneurs des surfaces de magasins fermés... etc.

On peut jouer à surfer avec la loi au plus grand mépris de la vie des employés et des conséquences dramatiques que cette politique peut entraîner, à la condition expresse que tous soient informés des réalités de ces stratégies, afin que chacun puisse prendre ses responsabilités à la signature de son contrat et devienne complice du stratagème.

Dans le cas contraire, ce qui est notre situation à tous, c'est de la supercherie! Si c'était du "poker" dans un autre lieu et une autre époque, certains auraient été goudronnés avec leur lot de plumes pour moins que ça... "I am not a poor lonesome cow-boy and a long way to go to the PSE..."

Nous demandons à tous les représentants du CCE de prendre leurs responsabilités et de remettre en cause ce simulacre de négociations et d'interroger sur le fond les salariés et les partenaires concernés pour établir un PSE qui servira de modèle et de base aux autres salariés du groupe. Un PSE qui pourra servir de modèle sans honte à tous les salariés qui pourraient avoir à vivre des situations similaires dans d'autres sociétés.

Un PSE qui permettra des reclassements, de véritables formations (une formation coûte très cher, donc il faut de vrais budgets... et ne pas compter sur le fait que certain ne faisant pas de formation, leur budget servira aux autres...) avec un réel accompagnement de tous les salariés y compris psychologique.

Un PSE qui prenne en compte également la "moquerie" de la direction envers tous ses salariés et participe financièrement au "dommages et intérêts compensatoires " de ceux-ci à hauteur de l'enveloppe minimum demandées par les salariés de Villiers pour tous (à défaut que ce soit à la justice de le faire et qui réviserait trés largement à la hausse cette obligation de "pretium doloris" dans une entreprise internationale de plus de mille salariés sous sa responsabilité).

Un salarié qui a plus de 15 ans de société a investi sa vie dans celle-ci et ne peut pas se retrouver dehors du jour au lendemain sans "dégâts", de même qu'un salarié qui vient de rentrer dans une société depuis moins de 2 ans s'investit également avec des projets, des crédits, une nouvelle vie et soudain tout doit-être remis en question de nouveau, rien n'est sans conséquences... et tout se négocie... surtout quand l'employeur incite plusieurs dizaines de salariés à démissionner pour éviter un PSE...

Alors à partir de demain, c’est aux membres du CCE de reprendre la main sur les négociations, car nous n’avons pas oublié qu'au cours d’une interrogation du 12 juin menée par les salariés la direction était inaudible !… et de toute façon sans réponse… et soudain lorsqu’elle élève un peu la voix tout le monde devrait se taire ?!!!

Non ! Messieurs de la direction ! Nous ne nous tairons pas et s’il faut parler un ton au-dessus de vous, nous serons suffisamment nombreux pour le faire et aider nos membres du CCE ! et nous utiliserons tous les moyens mis à notre disposition...