mercredi 31 octobre 2007

DES POINTS SUR LES " i " ...


"...du chaos viendra la Lumière..."


A toutes et à tous !
et au salarié qui nous signale qu'il ne transmettra pas les documents que nous lui avons demandé.
Quelques petites remarques à ce sujet ainsi qu’à d’autres qu'ils faudra développer plus tard...

Tout d’abord est-ce normal que ce soit un salarié de base qui demande ces pièces pour l’ensemble des salariés?
En effet les membres mandatés du CCE et de notre CE devraient à mon humble avis se charger de ces démarches !!!
Certains collègues se retrouvent depuis quelques jours et d’autres très bientôt en carence au niveau des ASSEDIC, c'est à dire plus de revenus et toujours pas de réelles perspectives d’avenir.

MERCI A NOS REPRÉSENTANTS CCE, CE, ET SYNDICAUX POUR CE TRISTE CONSTAT.

En effet, pendant ce temps, nos chères représentantes du CE de VILLIERS salariées du groupe bénéficient de ce fait, toujours de leur salaire avec lissage des primes et, bénéficient aussi toujours de leur cumul de CP (congés payés) ainsi que de la mutuelle.

Tiens au fait cher collègue, est-ce qu’elles t'ont données à toi ou à quelqu’un d’autre la marche à suivre pour continuer à en bénéficier ?

Ceci étant quand même un minimum à faire, vu qu’elles ont actuellement environ 7 heures de délégation légale par jour, c'est à dire 35 heures par semaine si tu préfères, depuis le 1er juillet, soit 4 mois entiers déjà! Pour quel travail rendu?

Certains salariés ont pris le CR (Congé de Reclassement), d’autres l'AE (l'Antenne pour l'Emploi), d’autres sont Dans La Nature (DLN...) ne faudrait-il pas que nos représentantes s’inquiètent ?

Le rôle du CE n’est-il pas en priorité un rôle social ?

Le repas de fin d’année ne devrait cette année pas leur prendre trop de ce temps si précieux et couperet pour tant de collègues !!!

De plus, ces documents doivent servir à l’avocat pour l’ensemble des salariés des trois sites en projet de fermeture afin de déposer un recours au TGI.
Etais-tu au courant de cette démarche ?
As-tu été contacté par les représentants CCE et CE sur le bien fondé de cette action tardive ?

Qui sont ils donc censé représenter? leur égo retardataire et sur dimensionné ?
Ou bien les salariés bafoués par la direction et le non investissement de nos représentants?

Tu dis également dans un second mail que la réunion au Ministère du travail n’a servi à rien.
Comment le sais-tu ? Quel membre du CCE ou de notre CE a communiqué sur ce sujet ?
Comme d’habitude ni l’un ni l’autre !!! seule information, celle du message du simple salarié de base qui est curieusement informé, lui? Saches quand même que suite à cette réunion, il se pourrait bien que la direction doive revoir sa copie sur les reclassements, entre autres choses...
N’est-ce pas là un point primordial pour les salariés licenciés ?
Surtout qu’une fois encore, cette réunion ne découle que des efforts et de la volonté de certains membres des salariés de VILLIERS !!! presque contre l’avis des représentants du CCE!

Et pour répondre à tes interrogations sur la richesse de nos multiples réunions, sans celles-ci, personne n’aurait rien obtenu à part des départs volontaires sans possibilité d’indemnisation.
Nous serions à l’heure actuelle toujours sans nouvelles des revendications que nous avions formulé.
Je t'accorde qu'elles ne furent malheureusement, jamais défendues avec la conviction que nous étions en droit d’attendre de la part des membres du CCE et de nos propres représentantes CE.

Enfin, si plus rien ne trouve grâce à tes yeux maintenant que tu as obtenu le minimum, que tout le monde s’est battu pour obtenir, pourquoi encore polémiquer par mail ?

Posez vous enfin les bonnes questions sur les gens et leurs motivations !!!

Serge Galloudec, Cadre à Villiers.

lundi 29 octobre 2007

REUNION AU MINISTERE DU TRAVAIL

Nous avions prévenu que nous mettrions tout en oeuvre pour que notre direction et DRH respecte la législation du travail et ne bafoue pas les droits des salariés.
Nous avions sollicité l'aide et l'arbitrage des instances gouvernementales et de nombreuses personnalités qui suivent de près l'avancement de notre dossier.

Le ministère du travail a convoqué la direction de Planète Saturn en présence de la DDTE de l'Essonne ce Jeudi 25 Octobre. Elle a fait le constat des nombreuses irrégularités et infractions commises par notre société.

Les "accords" qui viennent d'être passés seront suivis de près et devraient aider l'ensemble des salariés pour retrouver un emploi car le Ministère du travail a rappelé fermement les obligations en terme de reclassement qui sont de 4 offres fermes d'emploi à chaque employés.

Pour cela il est nécessaire que tous les salariés se manifestent par leur présence pour pouvoir bénéficier de ce plan d'aide à l'embauche. Nous vous demandons de nous tenir au courant de votre situation, à savoir, si vous avez été contacté par le cabinet de reclassement et la cellule emploi, si vous avez retrouvé un emploi, si vous êtes en stage ou si vous êtes inscrit à l'ASSEDIC et à l'ANPE. Merci de prendre contact sur la boite sécurisée " saturnpasrond@gmail.com ".

Vous l'avez compris ce dossier n'est pas clôt, d'autant plus que le CCE vient de saisir le TGI, pour une action d'annulation du PSE mis en place par la direction, pendant que cette dernière négocie les licenciements à l'amiable sur la base des "accords" proposés en mai, à savoir le versement des indemnités légales et transactionnelles.

jeudi 25 octobre 2007

MISE AU POINT NECESSAIRE ET RECAPITULATIF D'UNE PARTIE DES FAITS.


Une petite partie des salariés concernés en revendications. Cliquez pour agrandir l'image.

Fin Janvier 2007, on nous annonce lors d’une réunion extraordinaire du CE de VILLIERS, la fermeture du magasin au 30.06.2007.
Cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe, vu que nous venions de changer de système informatique pour les étiquettes, que nous avions réorganisé les rayons suite à des ordres donnés par notre responsable régional et que nous étions en pleine période de soldes et d’inventaires tournants.

Il faut noter que le Comité d’Entreprise (CE) et le CCE n’avait pas été consulté ni prévenu de cette décision du siège. Ce qui constitue une première irrégularité et pas
la moindre cela a juste été constaté sans plus. Je ne comprend pas le manque de
réaction des membres du CCE et les diverses instances représentatives du personnel, syndicats et autres concernant ce fait.

A partir de ce moment là, notre Direction locale et la DRH (Direction des Ressources Humaines) a essayé de nous rassurer en nous faisant miroiter un reclassement total dans les différentes entités du groupe Metro y compris dans les unités se trouvant à l’étranger.

On nous a montré un document où il y avait en tête « Projet de PSE » en nous le faisant passez pour le PSE définitif. Alors, il faut que je le précise, que les élections de comités d’entreprise et de DP n’étaient pas encore faites, ni qu'aucune réunion de CCE n’était programmée.

Tout semblait beau dans ce projet, on pouvait aller travailler où on voulait (nous étions prioritaires qu’ils disaient) on pouvait avoir une aide pour le déménagement ainsi qu’une prise en charge pour trouver un logement, on pouvait même aller voir si le site nous convenait et tout ça sans perte de salaire. Alors pourquoi nous inquiéter ?

Chacun d’entre nous a été reçu par le directeur, les membres du CE et moi-même afin de présenter ce document en leur précisant qu’une personne de la DRH allait venir sous peu les recevoir dans le magasin et prendre leur « desiderata ».

A ce moment là, personne n’envisageait de quitter le groupe. Personne ne mettait en doute la sincérité du siège. Nous avons en effet été reçus, on a donné nos préférences, on a remplit des fiches. Certains ont commencés à avoir des projets de déménagement..., etc..., seulement voilà..., très rapidement il s’est avéré que nous ne pouvions pas allez partout ( ex : pas dans les magasins Métro, pas dans les Planet Saturn à l’étranger, pas dans les nouveaux Saturn, vu que l’entité juridique n’est pas la même ), et puis il s’est avéré que des places qui nous étaient proposées n’existaient pas.

Des collègues voulaient aller à Marseille. Après avoir appelé le magasin concerné, le directeur de celui-ci a répondu que les places n’existaient pas et qu’il n’était pas au courant. Nous nous somme aperçus que les embauches n’étaient pas gelées comme il est prévu en cas de reclassement, mais que les campagnes d’embauche pour les nouveaux magasins étaient lancées. Il nous a été répondus, que c’était juste un projet de PSE
(une fois c’est un projet… une fois il est définitif, et le « yo-yo » concernant cette affaire commence...)

Arrivent les élections de comité d’entreprise et enfin peuvent commencer officiellement les réunions. C’est important, car très souvent la DRH a argumenté ses réponses à nos questions en disant que ces élections avaient fait perdre du temps aux négociations. Avec le recul on s'aperçoit que c'était bien manoeuvré pour jeter le trouble et endormir la méfiance des salariés en précipitant les choses.

Les premières réunions arrivent enfin, nous sommes toujours en attente de reclassement et aux questions posées il est souvent répondu que cela ne figure pas au débat, que l’on prendra les décisions adéquates en temps voulu.

Après négociation par la direction d’une grille très basse, signée par le CCE et les syndicats CGT, CFDT, CFTC, sauf FO, qui nous font croire que ces propositions sont réussies et presque terminées, mais que FO empêche l'avancement des négociations et qu'ils sont des vilains... parce qu'ils veulent tout remettre en cause.

Finalement, il est proposé des départs volontaires…. ( il faut faire vite le 30 juin arrive dans 2 mois… et il faut dégraisser...). On propose donc la possibilité de quitter l’entreprise en faisant miroiter que derrière les Assedic suivront.
C'est à dire qu'on nous demande de faire des départs volontaires qui ne sont pas des démissions, même si ça y ressemble comme deux gouttes d'eau mais que la différence c'est qu'avec les papiers qu'on nous fera signer il n'y aura aucun problème pour aller s'inscrire à l'ANPE et toucher les ASSEDIC après 3 mois de carence...

Une démission, et un chèque valise homéopathique, déguisée en un licenciement.
On fait donc signer des papiers à une dizaine de personnes à Villiers, on leur demande une lettre manuscrite, en échange, qui stipule qu'on ne poursuivra pas la société, qu'on a le solde de tout compte, etc..., on ne remet à ces personnes qu’une partie des documents, on leur prépare des feuilles Assedic ( pour certaines corrigées au blanc) avec la case cochée « licenciement ».

Et surtout!!! on leur demande de garder le secret!!!... ne surtout pas en parler avec ses propres collègues et encore moins avec qui que ce soit d'autres... Diviser pour mieux régner.

Petit problème…..: les documents sont antidatés, les dates qui y figurent sont antérieures et postérieures à la date réelle de rédaction. Le directeur du magasin ne fait que suivre, la notice d’emploi détaillée que lui a fourni la DRH.

Des soucis pour la direction...: c’est qu’entre temps nous avions demandé au directeur de l’ANPE de Fontainebleau et la directrice des ASSEDIC de venir nous informer au magasin afin d’avoir des renseignements sur la suite de notre état de futur chômeur et nous leurs avons soumis les documents en questions. C'était le « grain de sable ».

Ils les ont récusés en dénonçant des signatures de faux documents et une fraude organisée aux ASSEDIC, ils se devaient de prévenir le préfet.
A cela, la DRH s'est affolée et nous a répondu qu’ils étaient dans la légalité. Ceci nous a été dit devant tout le personnel après que j’ai convoqué immédiatement au magasin Mrs Payet et Blottiau et après avoir fait récupérer par mes collègues tous les document concernant ces « départs volontaires » qui ont curieusement été restitués dans la panique qui a suivie le lendemain matin du jour de ces informations.

A la questions des « anti-datés », il m’a été répondu que c’était un point de détail et que c’était pour accélérer la procédure.
A la question concernant les mentions écrites à signer du style: « Après avoir pris connaissance de toutes les modalités du PSE... et en toute connaissance de cause….je prends la décision de… » il m‘a été répondu la même chose : « c’est pour permettre d'aller plus vite pour la procédure et de toute manière ça a déjà marché dans d’autres magasins ».

LE PROBLÈME c’est que quand on fait signer ces documents antidatés sur l’honneur aux salariés, aucune négociation concernant le PSE n’avait été faite voir même entamée.
Nous avons fait annuler la procédure de « départ volontaire » en la dénonçant à l’inspection du travail de l’Essonne, nous avons prévenu la presse ( RÉPUBLIQUE et PARISIEN, et d'autres media, on a prévenu aussi FR3 région antenne de Melun, mais a priori notre cas ne les intéressait pas… » « ...seulement 250 salariés concernés? Quels vont être vos actions?.Vous n'allez faire que des manifestations devant le siège?.. » sic )

Après avoir fait annuler la procédure de départ nous avons demandé et obtenu la réintégration de certains salariés des magasins fermants ainsi que d’HMS. Il y a donc eu à Villiers une dizaine de salariés en départs volontaires annulés dès le lendemain. Une seule salariée était déjà partie et elle a ensuite demandé sa réintégration dans la société. Nous sommes donc le seul magasin à être restés tous ensemble jusqu'à la fermeture de Planète Saturn de Villiers en Bière jusqu'au 30 juin et sommes revenus le 2 juillet pour constater que notre magasin était réellement fermé et que nous n'avions aucun droit d'accès. Notre action a permit d'arriver à ce jour jeudi 25 octobre 2007.

Nous avons ensuite fait pression sur le CCE à partir du 11 juin car nous estimions avoir été trompé par celui-ci et ses directives et voulions savoir ce qui se passait lors des réunions et qui était qui?
Le 12 juin, une lettre de la DDTE dénonçant les « irrégularités » de la direction est « tombée » nous l'avons introduite au cours de la présentation de l'expertise financière lors de la réunion du CCE déstabilisant ainsi la direction et le CCE en les mettant en face de leurs responsabilités.

Nous avons ensuite alerté le maire de Ponthierry qui c’est déplacé pour nous soutenir et qui a fait un communiqué à la presse. Nous avons contacté le député maire de Dammarie les lys qui nous a reçu dans ses locaux et nous a dit qu'il transmettrait nos doléances à qui de droit.

Nous avons ensuite écrit au Président de la République. L'un d'entre nous a contacté le Ministre du Travail. Nous avons été soutenus sans faille par l'inspecteur du travail de l'Essonne qui était lucide sur la situation que nous vivions et que je me permets de remercier ainsi que mes collègues ici.

Un blog a été crée le 14 juin afin de faire connaître notre situation et pour que tous les salariés des magasins de Planète Saturn puissent faire valoir leurs droits et dénoncer toutes les irrégularités commises par notre direction vis à vis de ses salariés et vis à vis des instances du Gouvernement Français et de la Législation du Travail.

Depuis le début, nous autres salariés de Villiers en Bière, nous dénonçons tout cela, nous dénonçons le fait d’être bafoués et d’avoir été mis sur la touche. Nous dénonçons le fait par exemple que le magasin ferme sans avis officiel et sans raisons plausibles.

Ses mauvais résultats comme de nombreux autres magasins n’en sont pas la cause, mais la direction pouvait dénoncer le bail de ces trois magasins sans pénalités à ces dates (Cela a été démontré et prouvé par l'expertise financière sans appel qui avait été demandée par le CCE, durant les réunions de juin).

Nous dénonçons le fait que les syndicats n’aient pas bougé pour nous(parce que nous ne sommes pas encartés peut-être?), aucun syndicat n’a réagit à part FO avec ses délégués de Dijon, et je déplore que les syndicats n’aient pas mis tout leur poids dans la balance . Nous dénonçons le nouveau fait des licenciements de septembre, alors que le PSE n’est pas bouclé et que le CCE n'était pas d'accord et n'avait pas donné son avis positif fin juillet.

Nous dénonçons le fait que le CCE ne soit pas plus virulent dans ces actions et que ses membres, à part quelques uns, nous ignorent quand nous venons manifester et les soutenir dans leurs démarches sur les lieux de réunions, alors que nous sommes là pour les aider.

Je déplore et nous déplorons tous cette attitude car on parle d'êtres humains, de personnes qui souffrent de multiples manières et je remercie mes collègues des autres magasins qui nous ont rejoint. Je remercie aussi les employés du siège qui régulièrement sont venus nous voir et nous ont salués par solidarité.

Alors que, je le rappelle, certaines personnes du CCE feignent de ne pas nous voir, car nous sommes des « vilains petits canards » qui les dérangent et les mettent en face de leurs responsabilités d'élus pour lesquelles ils ont des comptes à rendre, c'est une toute petite poignée de salariés de Villiers, rejointe rapidement par les autres, qui leur a donné tous les leviers pour leur permettre de négocier pour l'ensemble des salariés des magasins de Planète Saturn y compris ceux qui font semblant d'ignorer les problèmes présent et ceux à venir.

Sachant que, je le rappelle, c’est le seul magasin où il n’y a pas de syndicat, et que malgré cela on a fait sans aucun moyen, à nos frais, et surtout plus efficacement pour que ce dossier des trois magasins fermant soit connus et que la justice s'en mêle.

J’espère que pour la suite, les membres du CCE comprennent que nous sommes les salariés directement concernés (Villiers en Bière, Lomme, Bordeaux les Quais, Euralille et HMS) et qu'ils doivent être notre partenaire, que leur rôle est de nous défendre de la manière la plus engagée et transparente possible, car le combat d’aujourd’hui va être le leur demain pour d’autres magasins et ce sera sur cette base, que nous leur offrons depuis le début, qu'ils pourront être respectés par la direction et les salariés qui les ont MANDATES.

Nous ne sommes pas dans des luttes de pouvoir mais dans la lutte et la défense de plus de 250 salariés licenciés. Ces salariés sont concernés et doivent donc être consultés et informés pour toutes les actions à mener, ce qui n'est pas le cas à ce jour, ce que nous dénonçons aussi. Ce blog existe et centralise depuis le 14 juin toutes les informations nous concernant, il totalise plus de 13.000 visites en 4 mois, une boite mail de centralisation existe également pour leur permettre de contacter tout les salariés.

Je tiens aussi à rappeler que les représentants du CCE nous ont considéré comme une gène,du moins pour beaucoup d’entre eux nous étions un problème qui entravait leur « tranquillité » pour les négociations. En effet, on nous a pratiquement toujours tenus à l’écart, pas un mot!…pas un regard à part deux ou trois qui venaient nous voir.

Pour la majorité d'entre eux, nous sommes des extrémistes de la négociation, avec des revendications considérées depuis le début comme déraisonnables (c’est quand même de notre sort dont on débat et pour ce qui est du déraisonnable voir les modifications que l’on a demandés au PSE).

Document que l’on peut fournir et qui n’a jamais été présenté dans son intégralité aux réunions par notre représentante du CE et par le CCE (voir ci-dessous). Il n’empêche que notre présence à chaque réunion du CCE a fait avancer les choses et a obligé les participants de ces réunions à nous regarder en face ainsi que nos collègues du nord (Euralille) qui ont fait le voyage et que je remercie (ils se sont manifesté grâce au blog et se sont rendu compte qu'enfin des salariés bougeaient...).

On nous a reproché notre présence, mais qu’aurait-on dit si nous ne nous étions pas manifestés, alors que nous somme très proche géographiquement du siège???
Plus compliqué peut-être pour les magasins du sud et du nord mais quand on veut on peut, voir Euralille....

Au passage, je m’étonne de l’absence des délégués de Fleury depuis le début (c’est quand même le magasin le plus proche du siège) et de tous les autres qui semblent vraiment ne pas être concernés. Pour ce qui est de Fleury, ils ne se sont présentés aux réunions que le 19.10.07, c'est à dire la semaine dernière!

Je ne les ai pas vu non plus lorsque nous manifestions devant leur magasin, ils ne sont pas venu nous soutenir, pas un mot. Etaient-ils menacés?
Je suis étonné encore et toujours du silence de nos représentants sur le blog ouvert (qui est le blog de tous les magasins et pas seulement celui de Villiers, ni un blog « syndiqué » et « fermé ») et de l'anonymat qui y règne, est-ce la loi du silence? Est-ce imposé en subtils sous-entendus par la direction? C'est le plus sûr moyen d'informer et de passer un message à tous à ce jour, car tous le lisent et le connaissent. N'as-t-on pas le droit de parler de nos problèmes et de les défendre?

Grâce à ce blog nous nous sommes fait connaître dans le groupe mais aussi au grand public et aux media, ce qui veux dire que ce blog est là pour partager et diffuser et n'a d'autre raison d'avoir été créé que parce qu'on nous ignorait et on ne nous entendait pas.

La direction a ensuite regardé différemment les négociations et souhaitait qu'on lève le pied du blog car elle savait que notre histoire dépassait le cadre du groupe et que nous savions et voulions communiquer, les membres du CCE nous ont rapportés qu'on nous menaçait de fermeture et de poursuites pour diffamations, menaces, révélations, etc...

Il faut savoir qu’il est suivit même en Allemagne où je le rappelle, Villiers a envoyé une délégation aux frais de ceux qui se sont déplacés (on nous a prit pour des fous et pourtant…. quel soulagement quand le CCE l’a apprit… on ouvrait une nouvelle voie...de possibles discussions avec la direction internationale.)

Je souhaite encore une fois que nos délégués comprennent que nous sommes des collègues au même titre que ceux qui ne sont pas licenciés. Qu’ils sont là pour nous défendre sans compromis courtisans et que notre présence physique est là pour les soutenir et leur rappeler pourquoi ils sont élus et réunis.

J’aurai également souhaité une dénonciation plus forte des licenciements de septembre, une dénonciation plus forte de l’attitude de la direction vis avis d’eux, du PSE et des avis de l’inspection du travail. Actuellement, une grande partie des salariés licenciés de Villiers a finalisé les « négociations » avec indemnités de départ selon la grille du mois de mai et les indemnités légales, toujours sous la pression de la « confidentialité » des documents signés et je ne suis donc pas en mesure de pouvoir dire ce qu'il en est légalement, ceux restant, attendent à ce jour la date de leur rendez-vous. Aucune communication officielle n'ayant été faite par aucune des parties.

A ce jour, nous avons apprit que le cabinet de "out placement" cherche par tous moyens à contacter les salariés! Ils n'auraient pas vraisemblablement la liste de tous les salariés? Que fait la direction et le CCE? des salariés vont-ils encore être mis sur la touche par calculs financiers et par négligences?

Une dénonciation de ces licenciements de début septembre aurait pu être faite alors que le CCE avait la carte de carence signalé par la DDTE de l’Essonne en main et de l'inspecteur du travail qui les guide et les informe officiellement depuis le début de ce dossier.

Pourquoi ne pas avoir prévenu les medias, alors que les salariés de Villiers le font et que le CCE a les moyens par ses syndicat pour alerter et mobiliser???
Pourquoi l'ensemble des syndicats (à part FO) ont laissés faire. Je tiens à rappeler que depuis le début nous soutenons notre CE et le CCE, à qui nous avons donné tous les éléments pour mener à bien ces négociations (documents, blog , presse, courriers, présence physique, etc.…)

Nous leur avons fournis les leviers nécessaire et utiles à leur négociation, nos négociations, ils le reconnaissent d’ailleurs implicitement. Alors pour la marche à suivre messieurs, utilisez les, c’est tout ce qu'on vous demande depuis le début. Merci.

Nous n'avons jamais su quand étaient les réunions, il faut arracher les informations, quel est l'ordre du jour, comment voulez-vous que les salariés s'impliquent dans leur entreprise et leur défense si vous les éloignez de ces informations basiques qui les concernent?

On ne vous demande pas de nous aimer, mais de nous défendre le mieux possible en oubliant toutes vos querelles intestines. Car après nous, d’autres auront besoin de vous et votre crédibilité dépend de votre action d’aujourd’hui.

Je rappelle aussi que nous nous réservons le droit, dans le cas ou cela n’irait pas dans le bon sens, de prendre les mesures juridiques adéquates. Je rappel également à tous que lors d’une action en justice le droit de réserve saute et que tout devient public...

Cette mise au point étant faite, je renouvelle mon soutien au CCE (qui a pourtant refusé ma présence à la dernière réunion) et au secrétaire Jean Marc pour les actions à venir. Mais vous comprendrez que mes collègues et moi-même gardions, un droit de réserve et invitions les collègues des autres magasins fermant à faire de même.

On parle de notre avenir. Pour le moment, le mot d’ordre pour tous, est : « travaillons ensemble, pour dénouer cette affaire et quelle se règle le mieux possible pour tous les salaries concernés.».

C'est à dire que nous souhaitons et demandons à la direction et à toutes les instances représentatives et concernées, de permettre à tous les salariés de retrouver de manière définitive un emploi par des propositions fermes d'embauches.
De proposer à tous les salariés la possibilité de faire un stage de reconversion professionnelle jusqu'à deux ans de formations sans limite de sommes allouées pour ce faire avec leur salaire intégral.
D'épauler les salariés dans leur phase de stage, reconversion, recherche d'emploi jusqu'à la certitude de la fin des dates d'essai pour leur nouvel emploi.
De participer financièrement au salaire des salariés jusqu'à cette date, date à laquelle le nouvel employeur prendra le relais.
De s'assurer que tous les salariés ont effectivement retrouvés un emploi et de ne clore ce dossier qu'après que le dernier salarié licencié de tous les magasins concernés à savoir, Villiers, Lomme, Bordeaux, Euralille aura retrouvé un emploi.
De garantir à tous les salariés des magasins encore en activité quelques soient leurs dénominations sociales, les mêmes accords.
La somme de 50.000 € au titre de dédommagement pour les salariés de Villiers, Lomme, Bordeaux, Euralille.
De conserver leur mutuelle jusqu'à ce qu'ils soient engagés de manière définitive après la période d'essai et pour ceux qui n'auraient pas de travail de conserver cette mutuelle pendant un an aux conditions d'engagement qu'ils avaient comme salariés.
De participer activement, pour tous les membres DP et du CE au poste de représentants du personnel, à une formation juridique et une formation de communication nécessaires à l'accomplissement de leurs responsabilités au sein de l'entreprise.
De participer à toutes autres demandes complémentaires formulées et à venir par le CCE dans le cadre d'un PSE entériné par les membres de celui-ci.

Que les membres du CCE n'oublient pas que le changement de statut des magasins va leur apporter leur lot de difficultés et que notre histoire sera le pilier de leur défense et de leur organisation demain. Nous demandons des comptes. C’est leur combat pour leur crédibilité.
Cordialement.

Jean Paul Morland
Délègué du Personnel titulaire à Planète Saturn Villiers en Bière

Post Sriptum:
Une des parties des points que nous avons soulevés et que nous avons demandé le 11 juin.
Points à améliorer au projet de PSE :
Réintégration de la société et au PSE sans réserve, des salariés partis en départ volontaire avec un «chèque valise» : de HMS, Euralille ainsi que les trois magasins en projet de fermeture à savoir, Villiers en Bières, Bordeaux les Quais, et Lomme.
Modalités du reclassement chapitre 2.2.3 page 7
Si la durée du travail est différente entre l’établissement d’origine et l’établissement d’accueil, la possibilité de conserver la durée du travail initial sera faite au choix du salarié.
Reclassement à l’intérieur de la Sté MSF, UES & SAS.
Cabinet d’outplacement chapitre 2.3.2 page 10
Il sera demandé au cabinet de proposer 10 offres et non 3 comme proposé.
Mesure d’accompagnement du reclassement : Chapitre 2.4 page 11
Reversement de 50% par moitié au salarié & à MSF du montant économisé dans le cas ou le salarié retrouve un emploi avant la fin du délai de reclassement (voir barème Arpège).
Maintien du salaire : Chapitre 2.4.1 page 11
Que les magasins PS ouvrant en SAS accueillent au même titre que les magasins PS en UES, les salariés qui souhaitent le reclassement interne avec le même type de contrat.
Aides à la mobilité Chapitre 2.4.3 page 12
Nous demandons une somme forfaitaire de 4000 euros pour les salariés dans l’obligation de se reloger sur le site.
Congés de reclassement : chapitre 2.6 page 16
Nous reprenons ce qui est prévu sur le PSE provisoire sauf pour la durée du CR qui est proposé de 4 à 9 mois et que nous voulons de 9 à 15 mois réglé à 75% du salaire brut.
Concernant les licenciements économiques : Chapitre 3.2.1 page 18
Application de la grille des départs volontaires qui a été négociés par les CE des trois magasins en projet de fermeture avec Monsieur C.Payet, aux licenciements économiques déplafonnées et ce, sous forme transactionnelle.
L’application du point précédent ne changeant rien des obligations légales prévues dans le cadre d’un licenciement économique.
Mutuelle : chapitre 3.3 page 19
Mutuelle prise en charge pendant un an au delà de la fin du contrat de travail aux conditions identiques souscrites.
DE PLUS : en contre partie des nombreuses irrégularités constatées et de la lutte forcée menée par les salariés de PS Villiers en Bières pour l’aboutissement de ce PSE, nous demandons à titre de dédommagements, le versement de la somme de cinquante mille euros par salariés concernés par les trois fermetures.
Tous les points non cités restent en accord avec le projet initial.

Remis à notre responsable CE le 11 juin.

Ensuite le 22/06/07, remis à Monsieur Payet DRH qui n'était pas au courant de nos réclamations et nous demandait de les formuler par écrit pour qu'ils les étudie, les demandes faites précédemment et cette nouvelle lettre que je lui ai remise.

A l’intention de Mr PAYET Christian,
Suite à Votre demande lors de la réunion du 22/06/2007 à 19h,
et à la demande de Mr VAN DE GEUCHTE Bernard.
Dans le cadre des négociations du P.S.E., l’ensemble des salariés du magasin de Villiers en bière exigent les accords suivants.
Que soit reporté sur la prime de licenciement la grille et les montants des anciens départs volontaires, dans les mêmes conditions de calculs mais non plafonnés.
De plus, l’ensemble des salariés du magasin de Villiers, floués et trompés par la D.R.H. depuis plusieurs mois, exigent en plus des sommes ci-dessus mentionnées: 50.000 € par salarié sous forme de dédommagements.
Ils veulent également une confirmation personnelle par écrit en R.A.R. par salarié de ces demandes.
Avec les remerciements de l’ensemble de salariés.

lundi 22 octobre 2007

De Jean-baptiste BEAUVOIS salariés de "ex-Villiers en Bière"





"cliquez sur les images pour les agrandir"


Les salariés de Villiers en négociations avec le CCE et la DRH...



"... Je tiens à vous informer de ma situation actuelle et je dois vous avouer que j'avais un peu lâché prise dernièrement comme quelques-uns, car ça dure depuis fin janvier 2007....mais je continuerai à me battre pour que cette histoire ait un "happy end".
Donc pour faire bref, à la date du 05 Septembre 2007 j'ai reçu ma notification de licenciement pour motif économique (par courrier avec accusé de réception), de la part de ma société. (Je vous rappelle que j'ai moins d'un an d'ancienneté au sein de la société, je bénéficie donc d'un seul mois de préavis). Mon mois de préavis ayant atteint son terme au 05 Octobre 2007, (un mois après réception de ma lettre de licenciement). J'ai pu enfin obtenir mon entretien avec l'adjoint du DRH, le Lundi 15 Octobre 2007 et ce, après plusieursssss appelssss de "MA PART" (Pour info, quand on dit aux gens qu'on va les rappeler, dans ma société il faut être très très très patient et rappeler soi-même plusieurs fois...).
Ayant donc signé mon départ de l'entreprise le 15/10/2007, j'ai attendu depuis ce jour mon solde de tout compte et les indemnités qui en découlaient. De plus tous les papiers et justificatifs propres à la fin de mon contrat ne m'avaient pas été fournis le jour même de la signature,(vous me direz "comment est-ce possible???)...
Aujourd'hui je suis allé avec mon DP (Délégué du Personnel) et non mon élue du CE et pas mal de mes collègues au siège social, afin d'obtenir tout ce que l'on me devait; mais aussi pour montrer que les employés de Villiers étaient encore et toujours présents pour assister aux réunions CCE même si cela déplaît aux membres du CCE.
Une journée longue et interminable pour enfin tout obtenir. Je trouve cette situation inacceptable, dans cette société on doit implorer pour avoir des papiers, en vue de s'inscrire aux ASSEDIC, faute de ne pas avoir encore trouvé de travail...
Un grand merci à notre DP Jean-Paul Morland, merci à toi d'avoir été là pour faire bouger les choses pour tous, comme d'habitude. Je n'étais pas le seul dans ce cas là, 7 autres de mes collègues sont venus eux aussi pour les mêmes raisons.
TOUT LE MONDE DOIT SE RÉVEILLER, CAR CE N'EST PAS FINI !!!!!!!! ...."

mercredi 17 octobre 2007

LES CENTUNIENS - COMTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE DU MARDI 9 OCT 2007


COMMUNIQUE BLOG vu sur le site des centuniens et avec leur aimable autorisation:
http://lescentuniens.blog4ever.com/blog/lirarticle-128905-480972.html

La première Assemblée Générale de notre Association "LES CENTUNIENS" a eu lieu le 9 octobre dernier et vous avez été très nombreux à répondre présents et à adhérer. Nous avons pu ainsi nous revoir et faire le point sur notre situation, qu'elle soit commune ou individuelle.
Une minorité a retrouvé un emploi et pas toujours celui espéré, que ce soit en terme de rémunération ou de type d'activité. La plupart d'entre nous sont encore dans l'attente d'une activité salariale à ce jour. Dans les deux cas, une évidence est apparue :
Nous n'avons pas encore réussi à « tourner la page » de l'Aventure que fut notre vie durant plus de six ans au sein de notre Magasin d'Euralille, et encore moins de celle qui aurait pu être la nôtre dans une nouvelle surface de vente quelque part au sud de la Métropole lilloise !!!
D'autant plus difficile de faire le vide après toute l'énergie et la conviction que nous avons tous déployé dans nos démarches tant auprès des Représentants Politiques lillois que de notre Direction Générale France, qui de surcroît nous poussait en ce sens et nous confortait ainsi dans la volonté qu'elle avait de trouver un nouveau site, voire plusieurs (Engagement oral et écrit). A l'époque où nous nous démenions pour aboutir au transfert de notre entité, que ce soit à court ou moyen terme, nous ne pouvions pas imaginer que les dés étaient pipés, et que nos Dirigeants lâcheraient prise et laisseraient ainsi tomber à la fois ce projet et tout ce qu'il représentait pour nous, bien évidemment nos Emplois. Rappelons, qu'alors que nous avions obtenus l'engagement de la Mairie de Lille et des Élus votant les modifications du schéma d'urbanisme de la Communauté Urbaine de Lille.
Aujourd'hui, les dés sont jetés :
Il n'y aura pas de site de remplacement à celui d'Euralille !!!
Et nous savons quelle partie n'a pas été au bout de la démarche !!!
Alors c'est vrai, il y a comme un goût d'inachevé dans toute cette histoire ! C'est du coup également le sentiment que nous éprouvons tous lorsque nous faisons le bilan de notre vécu depuis l'annonce faite début d'année 2006 et qui nous avait alors été présentée par la Direction Générale France comme « un projet de fermeture » pour enfin aboutir en moins de neuf mois à notre départ de l'Entreprise. A cela, vous ajoutez une bonne dose supplémentaire de désinformation, de flou artistique et de manque d'organisation de la part du Personnel Encadrant de notre Siège France et vous obtenez un constat peu satisfaisant, avec des Hommes et des Femmes humainement meurtris.
En conclusion, nous avons décidé unanimement qu'il était primordial, afin que nous ne restions pas « au point mort », de compléter le dossier de notre histoire commune en y mettant chacun notre contribution. Ceci nous permettra ainsi de nous rapprocher des Personnes compétentes qui nous éclairerons sur le chemin que nous allons devoir emprunter dans les semaines à venir et ce pour que nos vies professionnelles reprennent leurs cours.
En attendant de nouvelles avancées, bon courage à tous dans vos recherches.
A très bientôt.
Article ajouté le 2007-10-12 sur le site des centuniens

jeudi 11 octobre 2007

REUNION DES CENTUNIENS D'EURALILLE

Un énorme succès, au-delà des espérances et des prévisions des organisateurs, la réunion de l'association des "Centuniens" s'est déroulée dans une ambiance de retrouvailles et d'esprits combatifs!
Les ex-salariés d'Euralille n'acceptent pas qu'on se soit moqués d'eux et vont le faire savoir!
Désormais la boule de neige de Villiers ayant fait avalanche et les différents "interlocuteurs invisibles contactés" depuis le mois de juillet ayant commencés activement leurs enquêtes et fait de manière très professionnel leur travail, nous savons que le "bulldozer" ne pourra plus s'arrêter tant que l'ensemble des salariés bafoués n'aura pas eu les satisfactions fermes de retrouver un emploi et les dédommagements financiers à la hauteur des manipulations et tromperies subies.
Continuez à nous écrire et à nous faire part de vos dossiers et opinions sur la boite saturnpasrond@gmail.com .